Cannes 2016 – American Honey : la Croisette a-t-elle été convaincue par Shia LaBeouf et Sasha Lane ?
Andrea Arnold entre en compétition aujourd’hui au Festival de Cannes avec American Honey. Découvrez les bonnes raisons de découvrir le film porté par Shia LaBeouf et Sasha Lane et les premiers retours de la Croisette…
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En bref
Le film : American Honey
La réalisatrice : Andrea Arnold
Acteurs : Shia LaBeouf, Sasha Lane, Riley Keough…
Date de sortie : Prochainement
Sélection : Compétition
De quoi ça parle ?
Star, une adolescente, quitte sa famille dysfonctionelle et rejoint une équipe de vente d’abonnements de magazines, qui parcourt le midwest américain en faisant du porte à porte. Aussitôt à sa place parmi cette bande de jeunes, dont fait partie Jake, elle adopte rapidement leur style de vie, rythmé par des soirées arrosées, des petits méfaits et des histoires d’amour…
Andrea Arnold et Cannes
A l’exception des Hauts de Hurlevent, la réalisatrice a présenté tous ses longs métrages à Cannes. Et en Compétition qui plus est. Jusqu’ici, c’est un sans faute puisqu’elle est repartie avec un Prix du Jury pour Red Road (2007) et Fish Tank (2009). Triplé en vue cette année ? Ou fera-t-elle mieux avec American Honey ?
Les bonnes raisons de voir le film selon la Rédac’
La mise en scène d’Andrea Arnold, quasi-documentaire et au plus près de ses personnages.
Sept ans après Fish Tank, la réalisatrice nous refait une “Katie Jarvis” en révélant Sasha Lane, bluffante de naturel jusque dans la sublime scène finale.
Loin de ses frasques et happenings récents, Shia LaBeouf signe un retour en force, dans la peau d’un personnage musculeux, instable mais fascinant. S’il ne nous ferait pas oublier le sac en papier sur la tête ou les 24 heures dans l’ascenseur, un Prix d’Interprétation ne serait pas volé. Pas plus que pour sa partenaire féminine.
Comme dans Bande de filles, Rihanna illustre à nouveau une scène mémorable.
“American Honey” sur Twitter
#Cannes2016 #AmericanHoney trip white trash de 2h43 qui tient plutôt bien la route. Personnages attachants &Dream Baby Dream?
— Phil Bernard (@filbernard) 14 mai 2016
#AmericanHoney : road-trip d’apprentissage assez long qu’une ballade country. Andrea, c’est quand qu’on arrive ? #Cannes2016
— Guillaume Guguen (@gu__gu) 14 mai 2016
Mais où est l’exaltation dans #AmericanHoney ? Où est l’émotion ? Où ? Déception. #Cannes2016
— Mehdi Omaïs (@MehdiOmais) 14 mai 2016
Premières huées de #Cannes2106 pour #AmericanHoney joli film d’ado creux façon Clark/Korine/S. Coppola bien trop long (2h45 pour rien dire)
— Elli Mastorou (@cafesoluble) 14 mai 2016
Andrea Arnold’s #AmericanHoney is just what you wanted it to be: somehow both dreamy and gritty, and packs a punch #Cannes2016
— Emily Buder (@elbuder) 14 mai 2016
(“American Honey d’Andrea Arnold est ce que vous vouliez qu’il soit : à la fois rêveur et rêche, et qui vous met un coup”)
La revue de presse cannoise d’American Honey
Nicolas Bardot / Film de culte : “On a rarement vu des jeunes gens racontés avec une telle profondeur et être autant livrés à eux-mêmes. (…) [La] puissance picturale va de pair avec un sens de la poésie qui ne quitte pas ce récit à la narration impressionniste.” Lire la critique complète
Louis Guichard / Télérama : “Andrea Arnold se répète et s’essouffle à trop filmer avec la même frénésie forcée les mêmes rituels, de jour et de nuit. La durée hors norme paraît injustifiée.” Lire la critique complète
Emmanuelle Spadacenta / CinémaTeaser : “Imparfait et radoteur, American Honey a de belles qualités émotionnelles. Mais par dessus ça, il y a la forme. Parce que ci-gît l’Amérique grandiose et fantasmatique du Cinémascope, Andrea Arnold filme en 4/3 des vies trop étriquées et des perspectives d’avenir réduites.” Lire la critique complète
Arnaud Schwartz / La Croix : “L’entreprise aurait pu s’avérer convaincante si le film était moins long, le scénario plus fourni et les scènes moins répétitives… En dépit du regard empathique de la réalisatrice sur ce groupe d’adolescents, de sa capacité à décrire sans juger une Amérique sans perspective et engluée dans son désespoir, American Honey vire à l’épreuve pour le spectateur…” Lire la critique complète
Thomas Colpaert / Télé Loisirs : “Très long (2H42 au compteur), son film, sans cesse en mouvement à travers une caméra à l’épaule gorgée de soleil qui évolue au plus près de ses personnages, est porté par une puissance rare.” Lire la critique complète
La conférence de presse d’American Honey
Jodie Foster, Andrea Arnold, Nicole Garcia… Les réalisatrices sont à l’honneur à Cannes 2016
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