Ouverture d'une ligne d'appel sur les pilules de 3ème et 4ème générations
Une ligne d’appel animée par des sages-femmes et destinée à informer le grand public sur les différentes pilules, notamment de 3ème génération, a été mise en place en France depuis le 16 janvier, accessible par un numéro azur.
Le centre d'appel Medialane a lancé une ligne d'appel sur les pilules de 3ème et 4ème générations
Depuis son lancement mercredi matin, le 0810 57 54 00 a déjà reçu des dizaines d’appels, “de femmes ou de mères qui s’interrogent pour leurs filles, qui se demandent si leur pilule est de 3ème génération, qui sont inquiètes et qui se posent des questions“, a indiqué à l’AFP le patron de ce centre d’appel privé, Pascal Gillet.Quatre sages-femmes répondent aux appels, “en expliquant les avantages et les inconvénients de la pilule, en interrogeant les appelantes sur leur âge, leurs antécédents“, a-t-il poursuivi, en précisant qu’il s’agissait “d’information, pas de prescription“.“On a décidé de lancer ce service, à destination du grand public, parce que nous nous sommes rendu compte qu’il n’y avait pas de ligne d’information pour la pilule, alors que de nombreuses questions se posent après les récentes polémiques“, a expliqué M. Gillet.Le centre d’appel Medialane, créé en 2011 à Maxéville (Meurthe-et-Moselle, est) par des anciens médecins urgentistes, travaillait jusqu’alors avec des entreprises, principalement des mutuelles, “en totale indépendance des laboratoires“, selon le dirigeant de la société privée. “C’est la première fois que nous ouvrons une ligne au grand public, sur nos fonds propres : ça n’est donc pas une opération commerciale“, a-t-il par ailleurs souligné. L’opération est pour l’instant prévue pour une durée de 15 jours. “Mais nous avons des contacts avec le ministère de la Santé ou l’Institut national de veille sanitaire, et on espère la pérenniser“, a précisé M. Gillet.La polémique s’étend aux contraceptifs non orauxDe nombreuses inquiétudes ont été suscitées par les récentes mises en garde des autorités concernant les
pilules contraceptives de 3ème et 4ème générations, qui présentent des risques de thrombose veineuse deux fois plus importants que celles de 2ème génération. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait indiqué dimanche que les femmes devaient “vérifier“ le type de pilule prise et “lorsqu’elles auront rendez-vous chez le médecin, de voir comment elles pourront, le cas échéant, faire évoluer leur contraception“. Ces pilules de 3ème génération sont commercialisées par les principaux groupes pharmaceutiques Merck, Bayer, Pfizer, Servier, Novartis, et Sanofi.La polémique risque de concerner les
autres modes de contraception hormonaux, tels les patchs transdermiques et l’anneau vaginal, dont la composition expose aux mêmes risques thromboemboliques, voire à des risques supérieurs, et à propos desquels les autorités sanitaires n’ont pas communiqué.Relaxnews avec AFP
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AFP/RelaxnewsClick Here: United Kingdom Rugby Jerseys