Lancement du Collectif Prématurité pour améliorer la vie des prématurés

Le collectif Prématurité a été créé le 12 novembre à l’initiative de l’association SOS Préma et de la Société française de néonatalogie, avec pour ambition de proposer aux autorités de santé des solutions pour améliorer la vie des bébés prématurés.

Création du collectif Prématurité, pour améliorer les soins apportés aux bébés prématurés

Chaque année, entre 60 000 et 65 000 bébés naissent prématurément en France. Plus fragiles, ces nouveau-nés ont besoin de soins particuliers. Les familles sont quant à elles souvent traumatisées par cette épreuve, souligne Charlotte Bouvard, présidente  du Collectif Prématurité et fondatrice de de SOS Préma. “La

prématurité fragilise les familles concernées. Celles-ci font face à un manque de cohérence entre les dispositifs d’accompagnement existants et leurs besoins concrets“.Pour améliorer l’information des familles et les aider ainsi à mieux appréhender cette situation “hors normes“, le collectif Prématurité propose une information claire, accessible à toutes et systématique sur les facteurs de

risque d’accouchement prématuré pendant la

grossesse, “notamment lors de l’entretien prénatal du

4ème mois dont trop peu de femmes bénéficient“.Autre revendication du Collectif Prématurité : améliorer l’accueil et l’environnement du nouveau-né et de sa famille dans les unités de soins en néonatalogie. Il est en effet désormais reconnu que la

prise en charge d’un bébé prématuré ne doit plus être exclusivement axée sur les soins techniques et médicaux mais doit se recentrer sur le confort du bébé et offrir une place plus importante aux parents. Au-delà des considérations matérielles (chambre individuelle, respect du sommeil et du confort du nouveau-né prématuré), la collectif plaide pour “un soutien humain mais aussi financier“, et notamment la généralisation de l’Allocation Journalière de Présence Parentale (allocation attribuée à toute personne s’occupant d’un enfant malade).Parce qu’il n’est plus acceptable que 30 % des enfants prématurés naissent dans une unité de soins inadaptée, le Pr Elie Saliba, vice-président du collectif et président de la Société française de néonatalogie, réclame davantage de moyens pour former les équipes médicales de maternité. Il souhaite également améliorer l’accessibilité au suivi médical à long terme, qui doit être mieux coordonné par les réseaux de suivi régionaux.Enfin, qui dit progrès dit investissement dans la recherche. “Cette recherche est indispensable pour mieux appréhender les facteurs de risque des naissances prématurées et ainsi les prévenir“. Tout comme celle des pathologies liées à la prématurité l’est pour réduire les taux de mortalité et de morbidité néonatales, ou encore celle des séquelles neurologiques pour développer des stratégies neuroprotectrices. Et plus les bases de données nationales et régionales seront développées, plus il sera possible d’évaluer la qualité des soins ainsi que les politiques de santé mises en place, estime le collectif Prématurité.Amélie Pelletier
Source
“Lancement du Collectif Prématurité“ – Dossier de presse, 12 novembre 2012.Click Here: cheap nrl jerseys